La garde-robe de Dalida au Palais Galliera
Dalida aimait la mode, toutes les modes. Son éternelle plastique lui a permis toutes les audaces vestimentaires, styles et époques.
Il y a d’abord la robe bustier en velours rouge théâtre, qu’elle a porté lors de son récital à Bobino en 1958 : c’est l’époque hollywoodienne, où elle décline les codes du cinéma et incarne la femme fatale sophistiquée, aussi bien à l’écran qu’à la ville. Jean Dessès, Jacques Estérel et Pierre Balmain dessinent non seulement ses vêtements de spectacle, mais aussi ceux de tous les jours. Outre les couturiers, elle aime choisir elle-même ses tenues de jour et fait rapidement montre d’un goût très sûr, en choisissant des modèles créés par des inconnus, en vraie parisienne.
Devenue star, elle comprend très vite que chaque vêtement communique un message : Balmain crée ses tenues de scène et décrypte son répertoire musical plus grave avec des robes longues, en blanc ou noir. Côté ville, Dalida adopte un vestiaire éclectique où les influences ethniques des années 70 se mixent au mythique tailleur pantalon d’Yves Saint-Laurent, le trench-coat ou la saharienne.
Tout bascule dans les années 80 avec les shows à l’américaine, les superproductions et les émissions de variété télévisées où l’on voit désormais les stars sous tous les angles : il ne s’agit plus d’être uniquement vue de face par le public. Dalida accompagne la tendance et travaille désormais avec des costumiers pour ses tenues de scène, où strass et paillettes illuminent des vêtements élastiques qui épousent le corps, pour chanter et danser en même temps.
Photos © Bridgeman Images / United Archives / Roba Archive / Max Schweigmann, Collection Palais Galliera - © Julien Vidal / Galliera / Roger-Viollet
« Dalida, une garde-robe de la ville à la scène » au Palais Galliera, du 27 Avril au 13 Août 2017 >>
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